[Terminée] ; don't get in trouble •• Emerick

CARACTÈRE X Tu es un petit être en apparence fragile, qu'on pourrait croire influençable, et pourtant, tu as un caractère bien à toi. Il est tout aussi unique que toi, mais surtout il est très difficile de savoir à quoi s'attendre ; car les gens changent et toi le premier. Sauf que toi, tu as cette capacité à être un autre homme en l'espace de quelques mois. Un décès, une promotion, de nouveaux liens ou des abandons, tu es très sensible à ce genre de choses et tu as horreur d'avoir cette impression de stagner. Les choses mauvaises, tu essayes de te tenir assez loin, et cela se voit tout particulièrement face aux autres "races". Tu as horreur de ces êtres que tu qualifies comme surnaturels, tu as vécu quelques années sans les connaître et maintenant ils te font vraiment peur. Si tu as l'air normal face à eux, au fond de toi, tu penses sérieusement à prendre la fuite où à te montrer désagréable juste pour te faire détester par eux.

Mais malgré tous tes changements, tu demeures un être anormalement stupide. Tu te caches bien souvent sous un humour bien à toi, que peu de personnes comprennent. Au moins, ça te rend amusant, ça anime cette vie bien trop triste et puis on sait que tu existes. Et puis surtout, au fond, tu as l'air d'apprécier qu'on te prenne pour plus con que tu ne l'es déjà ; histoire de tromper, et surtout d'étonner. Ce qu'on sait, c'est que tu ne t'es jamais vanté de quoi que ce soit venant de ta personne. Lorsqu'on te complimente, tu ne surenchéris pas, tu as toujours évité d'être dans l'excès, tu ne t'es jamais surestimé, et tu n'hésites pas à replacer ceux qui pensent que tu es trop ci ou trop ça.

Mais tu as également toujours été un peu un électron libre, n'obéissant quasi jamais à un ordre sans broncher ; souvent, ça t'emmerde et tu préfères faire ta vie comme tu l'entends, mais il faut savoir accepter de se soumettre une fois de temps en temps. Sauf qu'avec toi, il ne faut pas abuser, quand on te demande un truc qui ne concerne pas le travail, tu te retrouves souvent à faire l'irresponsable, à ne rien savoir quoi faire de tes dix doigts. Bien trop souvent, on te considère comme un incapable, et c'est vraiment mal te connaître, tu es un trésor gâché par de nombreux défauts, et il faut savoir creuser ta coque pour voir ce que tu vaux réellement.

Sauf que c'est bien difficile d'arriver à percer ta carapace, pour ne pas dire impossible. Tu es quelqu'un d'extrêmement instable, les gens se trompent souvent sur ta personne et pensent que tu n'es pas de confiance, et pourtant, c'est le contraire. Tu es un enfant coincé dans un corps d'adulte, un gamin bizarre, maladroit, mais qui ne ment jamais, sauf dans des cas extrêmes. Car tu as peur de l'inconnu. À trente-six ans, il serait peut-être temps de grandir et de chercher à connaître de nouvelles choses.

Tu as beau être immature, idiot, ça ne t'empêche pas de gagner de la crédibilité au travail ou dans certaines circonstances. Derrière ce grand garçon émotif, tu es une personne passionnée, qui adore son job, qui sait proposer de nouvelles idées, adorable malgré lui. Tu es aussi quelqu'un qui aime plaire, qui a de l'amour à donner, mais qui ne sait pas à qui l'offrir. Alors tu en donnes un peu à tous ceux qui te plaisent, parfois à leur plus grand malheur.

Si tu devais te définir, tu ne pourrais tout simplement pas le faire. Car tu es trop complexe même à tes yeux pour réussir à trouver les mots pour de décrire. Tu es vraiment trop complexe. Tes goûts, en revanche, ils sont bien plus simples à connaître. Tout d'abord, ça se voit tout de suite que tu aimes l'humour. Pourri ou pas, un rien peut te faire rire, et tu tentes de faire pareil bien que ce ne soit pas vraiment ton fort. Tu adores les chiens, dès que tu en vois un, tu es tenté de le... Dognapper. Mais tu ne le fais pas, parce que ce n'est pas vraiment légal. Tu aimes vraiment beaucoup de choses, courir, manger, dormir, jouer, tu cherches constamment à renouveler ce que tu sais déjà, mais découvrir un nouvel aliment, une ville, ça t'effraie. En revanche, tu as horreur de tout ce qui ne te ressemble pas, les vampires, les garous, les esprits et surtout les sorciers, on t'entend crier ta haine envers eux à dix kilomètres tant tu en as peur. Mais qui sait, peut-être que ça changera un jour. Pour le moment, c'est mal barré.

Spoiler:

PHYSIQUE X  "Petit" humain idiot et tout aussi spécial que son caractère, voilà comment on peut te décrire. Enfin, petit est un bien grand mot car les autres ont souvent tendance à lever les yeux vers toi pour daigner te parler. Ils sont marrants à parfois tenter de se mettre à ton niveau, mais peu de gens parviennent à égaler ton mètre quatre-vingt treize. Et ton corps est plutôt bien proportionné, ton poids variant dans les quatre-vingt-dix kilos. Tu n'es pas une montagne de muscles mais tes antécédents ont forgé ta musculature pour ton plus grand plaisir. Et tu continues de t'entraîner, souvent seul, car tu es ton propre coach. Et en vrai, tu continues de t'endurcir parce que plus tu vieillis plus tu as peur de ces gens différents. Sur ta peau se trouvent quelques cicatrices, rien de bien marquant (haha). Et sur la hanche droite se trouve un gribouillis qu'on appelle tatouage et qui ne ressemble strictement à rien. Son origine est un mystère pour toi, et te voilà donc avec ce truc gravé dans ta chair.

Tu te tiens souvent bien droit, imposant ta présence par tous les moyens. Ta tête ne s'oublie pas si facilement que ça ; on aime se rappeler de toi pour ta stupidité et se moquer de toi en conséquence. Tes traits masculins sont plutôt marqués, tu n'es pas taillé de la plus douce des manières. Une mâchoire angulaire, puissante, des pommettes marquées, un nez fin et bien droit, des lèvres bien charnues puis un air toujours idiot, c'est ce qu'on voit en premier. Tu as ton charme, certes, mais tu n'es sûrement pas le standard de beauté ; tu te plais à toi, c'est déjà bien trop. Après, tu as beau être unique, tu es comme tout humain qui se respecte : deux yeux, deux oreilles... Rien de bien intéressant. Ta peau est assez pâle, rien de bien grave en soit. Sur ton menton se trouve souvent une barbe circulaire très mal rasée, mal entretenue, bref, c'est bien le bordel ici. Mais personne ne t'a jamais vu avec une barbe vieille de plus de trois jours. Tu n'es pas de ceux qui perdent 10 ans physiquement en allant se raser, non, et tant mieux.

Tes yeux en forme d'amande sont agréables à voir bien qu'ils donnent souvent l'impression que tu n'es soit qu'un idiot fini, soit une brute épaisse. Tes prunelles sont d'une couleur incertaine, entre le marron clair et le noisette, chacun se fait sa propre opinion et ça ne te dérange pas plus que ça. Toi, tu les considères comme noisette. Sur ton crâne trône une tignasse assez mal entretenue, courte et parfois simplement ramenée vers l'arrière, soit très légèrement tirés vers le haut. Dans la plupart des cas, tu préfères les laisser faire leur vie, ça te donne un petit air sauvage. Leur couleur elle aussi est incertaine ; personne ne sait quelle est leur véritable teinte. Au naturel, tu es blond vénitien. Mais tu te teins souvent les cheveux, comme pour garder jalousement ce mystère. Toutes les couleurs y passent, bien que tu aies une préférence pour le brun et le roux.

Concernant les vêtements, tu aimes de tout. Et rien aussi. Ton style change aussi vite que tes cheveux, un jour tu peux t'habiller comme tout le monde puis le lendemain avec des couleurs bien voyantes. Et le surlendemain, avec des trucs encore plus étranges. Tu aimes vraiment porter de tout, et puis si un jour on te demande de te trimbaler en robe rose à paillettes, ce sera sans aucune honte que tu le feras. Tu te dis que tu dois d'abord te plaire avant de plaire aux autres, alors tu fais ta vie.

Spoiler:

Emerick, tu as eu la chance de naître avant de connaître ce tragique événement. Avant que tout ça n'arrive, tu avais la belle vie. Né quelques mois après la mort de leur chien bien-aimé, tes parents ont décidé de te faire une petite blague et de t'appeler comme celui-ci en deuxième prénom. De quoi te rendre mal à l'aise quand tu l'as su des années plus tard. La fratrie ne cessait de s'agrandir, à croire que ça n'allait jamais s'arrêter ; très vite, tu te retrouvas avec deux frères et deux sœurs. Ta famille vivait alors en Suède, dans une ville particulièrement jolie mais où on se faisait bien chier. Au final, tu n'as rien vécu de bien intéressant jusqu'à ce que ton père décide d'emmener toute la famille avec lui en France où il était persuadé de pouvoir vendre ses trucs bizarres aux Français. Ce que c'était ? Tu ne t'en souviens plus, et c'est sûrement mieux ainsi.

C'est alors qu'à tes six ans que tout bascula. Tu étais en train de jouer dehors avec tes copains de classe, puis, en un clignement d'yeux, tu te retrouvas à terre sans pouvoir bouger avant de perdre connaissance. À ton réveil, tout avait changé ou presque, mais tu allais t'en apercevoir que bien plus tard. Tes amis étaient encore évanouis, et tu préféras courir jusqu'à chez toi en pleurant pour comprendre ce qui venait de se passer. En rentrant, tu appris que deux de tes frères et sœurs et ta mère n'avaient pas tenus le coup. De quoi te dévaster et te changer, te rendre plus renfermé. La vie n'allait plus jamais être pareille, et ça se confirma trois ans plus tard quand le monde découvrit que certaines personnes furent contaminées, gagnant des pouvoirs — ou plutôt des malédictions d'après toi.

Traumatisé par ces découvertes, tu te juras de rester éloigné de ces horribles choses, mais il fallait malheureusement que tu les côtoies dans la vie de tous les jours. Tu devins alors un petit garçon un peu solitaire, grandissant dans la peur et la tristesse. L'adolescence fut quelque chose de très difficile pour toi, mais c'est à ce moment-là que tu décidas de te prendre en mains et de faire de toi l'homme qu'on connaît aujourd'hui. Tu as fait beaucoup d'efforts et de sacrifices pour en arriver là, et ceux-ci ont payés, faisant de toi un être stupide et qui fait rire la galerie.

Une fois adulte et indépendant, vers tes vingt-deux ans, tu sombras dans la délinquance, commettants tout d'abord des petits délits avant de rejoindre une petite organisation "anti-mutants" inconnue aux bataillons. Celle-ci n'était pas du tout influente mais cela te permis de rencontrer des gens pensant comme quoi et qui voulaient voir ces trucs disparaître. Au final, cette organisation était plus un ramassis de clowns et de têtes de con, te forçant à les quitter pour faire ta vie de truand de ton côté.

Pendant longtemps, tu as abusé de la naïveté des gens pour gagner ta vie. Et cela dura assez longtemps jusqu'à ce que tu te fasses arrêter. Il était temps d'arrêter tes conneries et tu fus condamné à quatre ans de prison, tout simplement. Tu passas ce temps à regretter profondément tes actes, bien que tu aies réussi à passer entre les mailles du filet durant tant d'années. Tu te remis alors en question, et tu pus sortir après un peu plus de trois ans pour bonne conduite.

Une fois de nouveau en liberté, tu passas quelques mois à réfléchir à quoi faire pour te reconstruire et surtout t'éloigner de toute envie de replonger dans la criminalité. Les "mutants" comme tu aimes les appeler te faisaient toujours aussi peur, et ça allait sûrement te rebuter de devoir coopérer avec eux à longueur de journée. Tu enchaînas les petits boulots avant de finir gardien au château de Versailles pendant deux ans. Tu pus admirer les efforts qu'ont pu faire ceux qui se sont chargés de reconstruire ce monument historique. Pendant deux ans,
tu t'intéressas à l'histoire, et ça t'intéressait de plus en plus de garder des musées pour oublier ton "ancienne vie". Peu après avoir fêté tes trente-deux ans, tu cessas de garder le magnifique château.

Tu rejoignis ensuite ta petite sœur qui était partie au Luxembourg un an après avoir cessé de travailler. Elle n'avait toujours pas digéré la tragédie qui s'était passé il y a maintenant vingt-sept ans. Tu restas avec elle un peu le temps de trouver un endroit où vivre pour toi tout seul. Tu fus également engagé en tant que conservateur de musée qui a été légèrement réaménagé depuis la catastrophe surnaturelle. Plus tard, tu adoptas un dogue argentin, un adorable mâle nommé Oliver et qui partagera ta vie durant longtemps. Tu rêverais d'en avoir quelques-uns en plus.